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Longueur : 10-11 cm
Poids : 10 g
Classe : Actinoptérygiens
Ordre : Cypriniformes
Famille : Cyprinidés
Genre : Pseudorasbora
Espèce : parva
Nom scientifique : Pseudorasbora parva
Le Pseudorasbora a un corps allongé de couleur générale grise avec le dos sombre et les flancs plus clairs. Une bande brune sur les flancs allant de la bouche à la nageoire caudale est visible et particulièrement marquée chez les juvéniles. Les écailles présentent un croissant foncé sur le bord postérieur arrondi. Ce poisson a une bouche orientée vers le haut, la fente buccale étant quasiment verticale lorsque la bouche est fermée. Durant la période de reproduction, les mâles prennent une couleur grise violacée tandis que les femelles deviennent jaune dorée.
Le Pseudorasbora possède une certaine tolérance aux conditions de vie extrêmes. Il peut donc être rencontré dans beaucoup de types de milieux, aussi bien dans les rivières que dans les étangs, même s’il préfère les eaux lentiques (à courant lent) ou stagnantes. On le rencontre également dans les lacs et les lagunes côtières. Poisson très vif et à faible longévité (3 ans en moyenne), il vit en bancs et a la capacité à coloniser rapidement de nouveaux habitats.
Elle a lieu d'avril à juin, la femelle pond en plusieurs fois des œufs sur divers supports, surveillés ensuite par le mâle.
Son caractère très opportuniste lui confère un large spectre alimentaire, variable selon le milieu : crustacés, larves d’insectes, mollusques, pontes d'autres poissons.
Cette espèce a une écologie typique des espèces envahissante, ce qui vaut au Pseudorasbora d'être classé comme nuisible au niveau mondial. En cas de capture, il doit être systématiquement détruit, il est interdit de le remettre à l'eau.
Le Pseudorasbora est susceptible de provoquer des déséquilibres biologiques, notamment en entrant en compétition avec d'autres espèces ou en prédatant des pontes. Le transfert de parasites, en particulier du nématode Anguillicola crassus, est un autre impact potentiel soulevé par des études.
L’aire originelle de cette espèce comprend notamment le Japon et la Chine. Introduit en Europe de manière accidentelle et/ou intentionnelle où il apparaît pour la première fois en 1960, il poursuit son extension en France, tout en restant peu fréquent dans les grands cours d'eau. Il est très présent et en expansion en Bourgogne.
CESCO H., LAMBERT A. & CRIVELLI A.J. , 2001, Pseudorasbora parva (Téléostéen, Cyprinidae ) espèce invasive, nouvel agent du maintien et de la dissémination de l'anguillicolose en France ?, Revue scientifique, Parasite , 8 : 75-76
KEITH P., & al., 2011, Les poissons d'eau douce de France, Ouvrage, Biotope, Mèze ; Muséum national d'histoire naturelle, Paris (collection Inventaires et biodiversité) : 552p.